Il y a un enfant qui sommeille en chacun de nous. Toute notre vie d’adulte dépend de la relation que nous entretenons avec lui.
L’enfant intérieur est celui ou celle que nous avons été et qui, tapis dans l’ombre de notre mémoire émotionnelle, déverrouille la porte close sur nos souvenirs douloureux afin de nous éveiller, de nous guider tout en nous invitant à nous accepter tel que nous sommes. Il est la partie inconsciente de nous-même mais d’un point de vue psychologique cet enfant est bien réel, il vit, réfugié dans le subconscient, dans l’attente d’être pris par la main, d’être secouru ou tout simplement reconnu dans ses besoins par notre partie adulte, le bon parent en soi.
L’enfant intérieur est aussi la partie la plus vivante et la plus créative de notre personnalité, d’où l’importance d’en prendre soin car c’est elle qui va maintenir notre élan vital tout au long de notre vie.
Marie-France et Emmanuel Ballet de Coquereaumont, créateurs de la méthode « Cœur d’enfant », spécialistes reconnus de l’enfant intérieur en France depuis 30 ans nous disent « L’enfant intérieur est en partie la mémoire du petit être humain que vous étiez avec ses joies et ses peines. C’est aussi une puissante métaphore de vos besoins fondamentaux et de vos pouvoirs créatifs. L’enfant intérieur est ce qui est vivant et sensible en vous (…) il est votre véritable nature enfantine, votre moi profond à retrouver, apprivoiser, panser et aimer. L’enfant intérieur n’est pas un simple outil de développement personnel ou une technique thérapeutique. La principale erreur est de le chosifier en l’abordant comme un problème à régler ou un mécanisme à réparer. En vérité l’enfant est une facette fondamentale de votre existence. (…) L’archétype de l’enfant est une promesse d’accomplissement, la réalisation d’un potentiel unique et spécifique. Votre enfant intérieur attend votre retour pour qu’advienne votre renaissance. »
La réconciliation avec son enfant intérieur s’inscrit dans une démarche psycho-corporelle visant à mobiliser l’hémisphère droit du cerveau car c’est lui qui contient, de par son fonctionnement global, les capacités de transformation. « C’est en effet l’hémisphère droit qui gère – avec son approche globale – la nouveauté et tous les apprentissages, comme l’explique Elkhonon Goldberg, professeur de neurologie à l’école de médecine de l’université de New York, aux États-Unis dans « Prodiges du cerveau » (ed. Robert Laffont, 2007)*. C’est un travail subtil avec certains écueils à éviter.
Ci-dessous un article écrit par Emmanuel Ballet de Coquereaumont avec les informations utiles pour choisir un thérapeute de l’enfant intérieur sachant éviter les écueils :
* Psychologies Magazine, juillet 2010
Nelly-Ad. Rozier